Le Centre médicoéducatif « Les Orchidées Blanches » a célébré la Journée mondiale de sensibilisation à l'autisme, hier, en organisant une conférence à Androhibe pour mettre en lumière les Troubles du spectre de l'autisme (TSA).
Cette conférence, animée par la psychologue clinicienne Lisy Zarasoa Ratsifandrihamanana, a attiré l'attention d'étudiants des instituts supérieurs, de travailleurs sociaux et de parents d'élèves autistes. Touchant près de 1% de la population mondiale, les TSA représentent un sujet d'une grande importance qui a été exploré en profondeur. Les TSA sont des troubles neurodéveloppementaux, affectant principalement la communication, les interactions sociales et les comportements.
Ils résultent de facteurs multiples, incluant des éléments génétiques, biologiques et neurologiques. Ces troubles peuvent également être exacerbés par des facteurs environnementaux, tels que l'exposition aux ondes électromagnétiques et aux substances radioactives. « Par exemple, les femmes enceintes entourées d'appareils technologiques peuvent parfois être exposées à ces phénomènes, ce qui accroît les risques », a précisé Lisy Zarasoa Ratsifandrihamanana.
Témoignages
L'objectif de cette conférence était de présenter des méthodes d'éducation adaptées aux personnes autistes afin d'améliorer leur qualité de vie. La psychologue a insisté sur l'importance du soutien aux familles, souvent confrontées à des difficultés pour accepter le diagnostic. Selon elle, informer la société et sensibiliser les proches sont des étapes cruciales pour favoriser une meilleure inclusion et une plus grande compréhension. Ce fut aussi l'occasion d'écouter des témoignages émouvants de mères courageuses qui ont appris à accepter la condition de leur enfant.
Pour le Centre médicoéducatif « Les Orchidées Blanches », la célébration du 2 avril constitue une opportunité de partager ses 50 années d'expertise. « Nous ne pouvons accueillir que 120 enfants, alors que le nombre de cas d'autisme continue d'augmenter. Depuis 2024, notre vision est de passer le flambeau à ceux qui souhaitent volontairement éduquer ces enfants », a déclaré Volaranto Rasolonjatovo, chef de service au sein du centre.