Le Sénat a effectué sa rentrée solennelle jeudi, marquant une étape symbolique et institutionnelle dans la mise en oeuvre du régime parlementaire instauré par la récente réforme constitutionnelle.

Le président de l'institution, Barry Moussa Barqué, a saisi l'occasion pour dévoiler les chantiers prioritaires qui attendent la nouvelle chambre haute du Parlement.

« Il ne s'agit pas simplement d'un événement protocolaire, mais d'un moment fort, porteur d'espoir, dans notre cheminement démocratique », a-t-il déclaré en ouverture.

Dans son discours, Barry Moussa Barqué a souligné que cette rentrée incarne l'émergence d'un nouveau régime parlementaire, reposant sur un Sénat structuré, fluide et inclusif. L'objectif est de permettre à chaque sénateur de contribuer activement, en toute liberté, mais aussi avec responsabilité.

Il a mis en avant le rôle des groupes parlementaires, appelés à devenir les piliers de la représentation citoyenne. Ceux-ci, a-t-il dit, devront refléter « la diversité des convictions, la richesse des idées et l'énergie de notre République ».

Le président du Sénat a insisté sur l'ampleur de la mission confiée à la nouvelle institution : poser les bases d'un Sénat fidèle aux valeurs républicaines. Cela implique, selon lui, la construction progressive d'une administration moderne, capable de soutenir le travail parlementaire avec rigueur et souplesse.

La cérémonie s'est tenue en présence de la cheffe du gouvernement Victoire Tomégah-Dogbé, du président de l'Assemblée nationale Kodjo Adédzé, ainsi que d'autres personnalités gouvernementales et diplomatiques.