La célébration de la Journée météorologique mondiale, le 23 mars dernier, était l'occasion pour les acteurs de rappeler l'importance d'un système d'alerte précoce performant et répondant aux réalités de la Grande île. La Journée a d'ailleurs comme thématique « combler les lacunes en matière d'alertes précoces. »
Le contexte du pays l'impose à renforcer ses acquis en la matière. Exposé aux cyclones, inondations, sécheresse et autres phénomènes extrêmes, Madagascar est vulnérable et la mise en place d'un système efficace permet de réduire de façon conséquente les pertes humaines et matérielles.
Acquis
Le pays comptabilise plusieurs efforts déjà mis en oeuvre dans le cadre du renforcement de son système d'alerte précoce. L'on peut citer le projet ECHO mené dans le Grand Sud où il est question de centraliser et d'améliorer la collecte, l'analyse et la diffusion des informations sur les risques.
A cela s'ajoutent les efforts menés en matière d'optimisation des alertes, notamment en période cyclonique. La collaboration de l'Autorité de Régulation des Technologies de la Communication (ARTEC) et des entreprises du secteur des télécommunications qui consiste à envoyer des SMS d'urgence en est une manifestation. Pour en revenir à la célébration de la Journée météorologique mondiale, plusieurs activités seront menées.