Une petite fille de 6 ans a été enlevée pendant son sommeil à Ambohimahasoa et a été retrouvée sans vie hier matin, après avoir été agressée sexuellement.
Odieux. Une fillette de 6 ans a été victime d'un viol suivi de meurtre dans la ville d'Ambohimahasoa, au cours de la nuit de mercredi à hier.
Sa mère travaille à Antananarivo. Son père est employé dans un restaurant situé le long de la Route nationale 7, où les voyageurs ont l'habitude de s'arrêter pour manger. Elle vivait donc avec son père, dans une maison attenante au restaurant.
Cette nuit-là, la fillette dormait avec trois autres enfants âgés de 11, 6 et 3 ans dans leur chambre. Comme son père devait continuer à travailler, il les a laissés seuls après leur avoir donné à manger vers 21h, avant de retourner à son poste.
À 23h, l'homme est entré dans la chambre et a découvert que sa fille avait disparu. Seuls les trois autres enfants étaient présents. La fenêtre, donnant sur une ruelle passante, était grande ouverte.
Les voisins ont aidé à chercher la fillette toute la nuit, mais ils sont rentrés bredouilles, sans aucune trace d'elle.
Mutilés
Tôt le matin, ils ont retrouvé la pauvre innocente au bord d'un canal de rizières, un peu plus loin de chez elle. Hélas, elle était déjà décédée. À première vue, tout indique qu'elle a été victime d'un meurtre horrible. Son visage et ses parties intimes avaient été mutilés avec une branche abandonnée sur le corps, qui avait été recouvert d'un morceau de pneu et de paille.
L'employeur de son père a alerté la police, qui s'est rendue sur les lieux. Selon le constat des autorités locales, la petite fille a non seulement été tuée dans des circonstances insupportables, mais elle a également été agressée sexuellement.
Une enquête a été ouverte, révélant que le ou les criminels étaient probablement passés par la fenêtre de la maison pour enlever la fillette pendant son sommeil.
Les autres enfants ont été entendus par la police, mais ils ont affirmé n'avoir rien entendu ni vu cette nuit-là. L'équipe judiciaire continuera à les interroger, car il est possible qu'ils essaient de garder pour eux ce qu'ils ont remarqué, à cause de l'horreur de ce qui s'est passé, selon les explications fournies par différentes autorités.