Le président de la Haute Cour Constitutionnelle Florent Rakotoarisoa a adressé une lettre à qui de droit, ayant pour objet le « respect de la préséance protocolaire ».
Les faits se sont déroulés samedi dernier, à l'occasion de la cérémonie de commémoration officielle des événements du 29 mars 1947 au Mausolée Ambohitsaina. Alors que tout le monde attendait l'arrivée du chef de l'Etat, un membre du protocole a demandé au président de la HCC de changer de place pour se mettre en face, avec les ministres, le président de la CENI et le président du HCDDED.
Humiliation
Après qu'on lui ait dit que c'est le président de la HCC, c'est-à-dire un chef d'Institution, la Dame l'a reconduit à sa place. « Sans aucune excuse ». Pour le concerné, « c'est une humiliation non seulement contre sa personne mais surtout pour l'institution qu'il représente lors d'un moment aussi solennel et en public ». Ce qui l'a amené à émettre « une protestation vive contre une telle violation des règles de la préséance protocolaire ».
Et ce, pour éviter que cela se renouvelle à l'avenir. Celui qui est à la tête de la haute juridiction chargée de faire respecter la Constitution de citer l'article 40 de la loi fondamentale qui fixe les institutions de l'Etat. Sans oublier le décret de 2007 portant préséance protocolaire lors des cérémonies officielles. Si la HCC devait se prononcer sur la protestation de son président, elle le jugerait « recevable et fondée ». « Azo raisina sy mitombina ».