La préoccupation a été discutée au cours de la récente réunion sur la situation sanitaire et humanitaire en République démocratique du Congo (RDC) conduite par le secrétaire général à la Santé, le Dr Sylvain Yuma Ramazani, sous l'autorité du ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, le Dr Samuel Roger Kamba.

L'éventuelle extension des laboratoires concernés par la réponse à la maladie de mpox à travers tout le territoire national s'inscrit dans le cadre du renforcement de la riposte contre cette épidémie. Au cours de la réunion, il a été fait mention de la réception de 63 000 doses de vaccin et l'attente de 320 000 autres de MVAB1. La réception des ces vaccins permettra à la RDC de poursuivre la campagne de vaccination dans les provinces considérées comme des zones à risque.

L'agression d'un des agents de la riposte survenue dans la province de la Tshopo n'a pas été passée outre au cours de ce briefing sur la situation humanitaire. Cette question a soulevé des réactions quant à la sécurité des intervenants sur le terrain. Dans le souci de soutenir les provinces à risque, l'activation des équipes d'intervention rapide nationales est attendue. Les provinces de l'Équateur, de Tshopo, de Tshuapa, de Kinshasa et de Tanganyika ont déjà bénéficié de cette intervention centrale.

Concernant la guerre d'agression à l'Est de la RDC, les camps de déplacés internes ont été démantelés et les occupants se retrouvent désormais dans des familles d'accueil, ce qui augmente le risque d'infection et favorise la propagation de la maladie. Cependant, un système d'alerte précoce a été mis en place afin de prévenir une explosion de l'infection dans ces provinces en proie à l'insécurité.