«Karma» était inscrit en graffiti sur le portail du constable Chotay alors que des coups de feu ont été tirés en direction de sa maison aux petites heures du matin hier. Cet officier anciennement affecté à la défunte Special Striking Team (SST) démantelé après les élections a alerté la police de Quartier-Militaire après l'incident. Il a rapporté qu'un événement anormal s'était produit à son domicile à Vuillemin, Quartier-Militaire. Une équipe de policiers dirigée par le chef inspecteur Naran a alors été dépêchée sur place.
Le policier leur a déclaré qu'il dormait et qu'aux alentours de 4 h 00, il a entendu un bruit assourdissant près de sa maison. Sa mère a vérifié et a constaté que deux vitres de la fenêtre de son snack, situé dans la cour, avaient été endommagées. Lorsqu'il a lui-même vérifié, il a trouvé trois douilles vides sur la chaussée. Il a également remarqué un graffiti portant l'inscription «KARMA» écrit à la bombe noire sur le portail. La zone a alors été bouclée. Le sergent Seebaluck et son équipe de la Criminal Investigation Division de Quartier-Militaire ont été appelés sur les lieux ainsi que le personnel du Scene of Crime Office ( SOCO) et des experts balistiques du Forensic Science Office (FSO). Huit douilles vides ont été recueillies.
Le chien renifleur de la police et l'unité de déminage ont aussi été mis à contribution. La Major Crime Investigation Team (MCIT) a aussi été dépêchée sur place alors que plusieurs haut gradés se sont également rendus sur les lieux, dont le surintendant de police Ashik Jagai, ex-patron de la SST et actuellement sub-divisional commander Eastern. Fort heureusement aucun blessé n'est à déplorer. Le policier concerné, qui a intégré la force en 2011, compte 13 années de service. Affecté au poste de Saint-Pierre après le démantèlement de la SST, il est en congé. L'enquête se poursuit.
L'ex-SST est actuellement sous les feux de l'actualité après des allégations de drug planting. Deux plaintes à ce sujet ont été consignées au CCID par l'ex-Woman Police Constable Goomanee, qui aurait été poussée à la démission par des pressions, et un policier de l'ERS Metro North. Ces plaintes font référence aux cas de Vimen Sabapati instructeur de boxe Muay Thai et de l'activiste politicien Bruneau Laurette.