Le samedi 5 avril 2025, le quotidien d'Etat Sidwaya a fêté ses 41 ans d'existence. Une date marquante qui nous invite à revisiter notre histoire et notre engagement au service de la Nation. Né sous l'impulsion du Conseil national de la Révolution (CNR), le 5 avril 1984, sous la direction du père de la Révolution du 4-Août, le capitaine Thomas Sankara, Sidwaya a vu le jour dans un contexte où la Révolution démocratique et populaire (RDP) ambitionnait de redéfinir les rapports de force dans une Afrique marquée par la lutte contre l'impérialisme, la décolonisation et la quête d'une indépendance véritable. C'est dans cette dynamique de rupture avec les anciens modèles que le premier journal quotidien d'Etat est né, s'imposant comme un vecteur essentiel de l'information et de l'éducation populaire.
Sidwaya a, dès sa création, été un outil au service de la souveraineté nationale, de la promotion de l'autosuffisance alimentaire et de l'éveil de la conscience citoyenne. Le rôle qu'il a joué dans la mise en lumière des idéaux révolutionnaires, notamment ceux liés à l'indépendance véritable, à la justice sociale et à la lutte contre l'injustice et la pauvreté, reste une pierre angulaire de son existence. Mais la vocation première de Sidwaya reste d'informer, d'éclairer et de participer à la construction d'une société plus juste, plus équitable et plus prospère.
Quarante-un (41) ans après sa naissance, « Le journal de tous les Burkinabè » continue de porter fièrement cette flamme, en cette période cruciale où notre pays fait face à des défis d'une ampleur inédite. La lutte contre le terrorisme, la reconquête de notre intégrité territoriale, la quête d'une indépendance véritable et d'une souveraineté économique imposent des réponses audacieuses et un engagement patriotique national total.
Dans ce contexte, Sidwaya demeure fidèle à sa mission de service public, en offrant à ses lecteurs une information fiable, rigoureuse et pertinente. Le service public qu'il rend au Burkina Faso, avec la conscience du devoir citoyen et un sens pointu de responsabilité, ne faiblit jamais. Notre devoir est de continuer à être ce journal « de tous les Burkinabè », en réaffirmant notre engagement à promouvoir la culture du patriotisme et du développement endogène, en toutes circonstances et avec professionnalisme.
A 41 ans, Sidwaya demeure une référence dans le paysage médiatique burkinabè voire sous-régional. Ce parcours, marqué par des années de défis et de réussites, nous pousse à renouveler sans cesse notre vision et à adapter nos pratiques aux exigences d'un monde en perpétuelle évolution. C'est donc mu par la rigueur et le professionnalisme qu'impose le métier de journalisme que Sidwaya entend continuer à être le porte-voix des aspirations profondes du peuple burkinabè et à participer activement à la construction de notre avenir commun.
Nous sommes pleinement conscients de l'importance des défis et des enjeux de la presse dans le contexte et la situation qui prévalent actuellement dans notre pays ainsi que de l'immense responsabilité qui est la nôtre. En ces temps de crise, nous savons que l'information est plus que jamais un instrument fondamental pour éclairer le citoyen, renforcer l'unité nationale et nourrir la réflexion collective.
Nous remercions les autorités pour leur indéfectible soutien, nos lecteurs et partenaires pour leur fidélité et leur engagement à nos côtés, et renouvelons notre promesse de toujours être à la hauteur des défis qui nous attendent, pour un Burkina Faso plus libre et plus prospère.
Sidwaya continue son chemin, fort de ses 41 ans d'expérience, avec pour guide les idéaux d'un peuple qui, à chaque étape de son histoire, n'a cessé de se battre pour sa dignité, son indépendance et son développement. Le Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a proclamé et confirmé la Révolution progressiste populaire (RPP) et Sidwaya participera à écrire cet autre tournant de notre histoire. Ensemble, continuons à faire vivre l'idéal d'une presse professionnelle, consciente, forte et engagée. Portons haut ce média que nos devanciers (à qui nous disons merci) nous ont légué. C'est le devoir de tous les Burkinabè.