Il pointe du doigt Vimen Sabapati, instructeur de muay thaï, l'avocat Akil Bissessur et l'activiste politique Bruneau Laurette, comme étant impliqués dans les tirs de feu survenus à son domicile à Quartier-Militaire, aux petites heures le samedi 5 avril. Dans sa déclaration à la police de sa localité, le constable Chotay, membre de la défunte Special Striking Team (SST), a expliqué qu'il avait auparavant été affecté à l'équipe d'intervention de la SST, et que, dans le cadre de ses fonctions, l'équipe avait arrêté plusieurs personnes pour des affaires liées à la drogue, parmi lesquelles Vimen Sabapati, Bruneau Laurette et Akil Bissessur. Il suspecte ces trois personnes.
Le constable Chotay a précisé qu'en vérifiant ses caméras de vidéosurveillance, il avait remarqué qu'à 00 h 04 le 5 avril, deux individus à moto, dont la marque et le numéro d'immatriculation étaient inconnus, étaient venus en direction du magasin coopératif avant de quitter les lieux par le même chemin. Il a exprimé ses craintes pour sa sécurité et celle de sa famille.
Pour rappel, huit douilles ont été retrouvées chez le policier après que des tirs ont été effectués en direction de son domicile. Un graffiti portant l'inscription «KARMA» a également été écrit à la bombe noire sur son portail. Les protagonistes cités, quant à eux, évoquent une mise en scène visant à détourner l'attention, tandis que la SST, démantelée après les élections, fait face à des accusations de «drug planting».