Angbwa Benoît, nommé Secrétaire Général Adjoint de la FECAFOOT en novembre 2024 par Samuel Eto'o, a annoncé sa démission après seulement cinq mois d'exercice. Dans un message adressé à ses collègues, il a exprimé sa gratitude tout en confirmant son départ, sans toutefois dévoiler explicitement les motifs de sa décision.
Un départ surprenant mais assumé
Dans sa lettre, Angbwa Benoît a souligné que sa décision était « mûrement réfléchie » et qu'il en avait informé le président Samuel Eto'o. Bien qu'il n'ait pas divulgué publiquement les raisons précises de son départ, il a tenu à remercier ses collaborateurs pour leur soutien et les projets menés ensemble.
« Ces années à vos côtés ont été une enrichissante aventure humaine et professionnelle », a-t-il déclaré, laissant entendre que son expérience au sein de la FECAFOOT a été globalement positive malgré son départ prématuré.
Un contexte mouvementé à la FECAFOOT
Cette démission intervient dans un climat déjà tendu au sein de la fédération camerounaise de football. Depuis l'élection de Samuel Eto'o à la présidence, plusieurs changements administratifs ont eu lieu, suscitant des interrogations sur la stabilité de l'institution.
Le départ d'Angbwa Benoît, un proche collaborateur du président, pourrait relancer les spéculations sur d'éventuelles divergences stratégiques ou des tensions internes. Toutefois, aucune déclaration officielle n'a encore confirmé ces hypothèses.
Quel avenir pour Angbwa Benoît ?
Dans son message, l'ancien secrétaire général adjoint a indiqué qu'il quittait la FECAFOOT avec « un sentiment d'aboutissement intellectuel et professionnel ». Cela laisse penser qu'il pourrait se lancer dans un nouveau défi, que ce soit dans le monde du football ou dans un autre secteur. Les observateurs s'interrogent désormais sur son éventuel retour dans une autre structure sportive ou sur une possible reconversion.
La démission d'Angbwa Benoît marque un nouveau tournant dans l'ère Samuel Eto'o à la tête de la FECAFOOT. Si les raisons exactes de son départ restent floues, cette annonce relance le débat sur la gouvernance et la stabilité de l'instance footballistique camerounaise.
