Cameroun: Affaire Redhac - L'audience reportée au 2 juin dans le dossier de bris de scellés

Me Alice Kom, présidente du Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale (REDHAC), a comparu ce lundi 7 avril 2025 devant le tribunal de Bonanjo dans le cadre de l'affaire de bris de scellés sur les bureaux de l'organisation. L'audience, initialement prévue ce jour, a été reportée au 2 juin 2025, selon Me Fabien Kengne, avocat de la défense.

Contexte de l'affaire

L'affaire remonte à la suspension des activités du REDHAC par le ministre de l'Administration territoriale, Paul Atanga Nji, suivie de la pose de scellés sur les locaux de l'organisation. Le bris de ces scellés, effectué publiquement par les responsables du REDHAC, a conduit à des poursuites judiciaires contre Me Alice Kom et Maximilienne Ngo Mbe, directrice exécutive du réseau.

Une audience sous haute tension

Bien que Maximilienne Ngo Mbe n'ait pas pu se présenter à l'audience, Me Alice Kom a répondu à la convocation du 22 mars 2025. Le report de l'audience au 2 juin prolonge l'incertitude autour de cette affaire, qui suscite une attention particulière parmi les défenseurs des droits humains au Cameroun et au-delà.

Implications pour la société civile

Cette affaire intervient dans un contexte de tensions croissantes entre les organisations de la société civile et les autorités camerounaises. Le REDHAC, connu pour son engagement en faveur des droits fondamentaux, voit son cas devenir un symbole des défis auxquels font face les activistes dans le pays.

Prochaines étapes

L'audience du 2 juin 2025 sera cruciale pour déterminer l'issue de cette affaire. Les observateurs s'interrogent sur les motivations politiques potentielles derrière ces poursuites et sur leurs conséquences pour la liberté d'association au Cameroun.

Le report de l'audience dans l'affaire du REDHAC maintient la pression sur les défenseurs des droits humains au Cameroun. Ce dossier pourrait avoir des répercussions majeures sur l'espace civique dans le pays.

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