Du 18 au 20 avril, treize artistes, dont des invités venus de La Réunion et de Maurice, feront vibrer Fianarantsoa au rythme du reggae, à l'occasion du Fianar Reggae Festival.
Pour sa dixième édition, le Fianar Reggae Festival voit les choses en grand. Organisé à l'Alliance Française de Fianarantsoa, l'événement proposera une programmation riche et engagée, avec treize artistes à l'affiche. Parmi eux, des invités de renom issus de la région de l'océan Indien, tels que Blackman Roots Lion (La Réunion) et Jah Fazon (Maurice).
« Cette année, en partenariat avec Yas Madagascar, nous avons tenu à renouer avec l'esprit d'ouverture internationale du festival. La dernière fois que nous avons accueilli un artiste étranger remonte à 2017, malgré de nombreuses sollicitations depuis », explique Tanjona Rabearivony, organisateur de l'événement, lors d'une conférence de presse tenue hier au campus Yas Andraharo.
« Notre objectif est de promouvoir le reggae à Madagascar, mais surtout offrir une plateforme de rencontre et de partage. Ce festival est bien plus qu'un simple événement musical mais c'est un moment d'union. »
Plus de 18 000 spectateurs sont attendus pour cette édition qui s'annonce mémorable. Elle marquera également la dernière tenue du festival à l'Alliance Française, avant un changement de site prévu pour 2026.
« Nous visons un site plus grandiose pour accueillir le public et permettre aux artistes de s'exprimer pleinement en 2026 », précise l'organisateur.
Cette montée en puissance s'explique aussi par de nouvelles collaborations, notamment en matière de sonorisation et d'éclairage, qui promettent une ambiance encore plus immersive.
Visibilité accrue
Des groupes comme Masmanjaka, dont la carrière a été propulsée par leur participation au festival, illustrent l'impact de l'événement.
« Grâce à cet événement, notre visibilité s'est accrue. C'est pourquoi nous mettons un point d'honneur à offrir des prestations de qualité », confie le groupe.
« Le reggae véhicule des messages de paix et d'espoir. On y trouve à la fois plaisir et conscience. » conclut-il.