Le ministère de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat a tenu la première session ordinaire de la Commission nationale des petites et moyennes entreprises (CN-PME), vendredi 4 avril 2025, à Ouagadougou.
Le Ministère de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat (MICA) ambitionne promouvoir et développer le secteur économique du Burkina afin qu'il profite non seulement aux entreprises, mais aussi aux populations burkinabè. Dans cette perspective, il a tenu au titre de l'année 2025, la première session ordinaire de la Commission nationale des petites et moyennes entreprises (CN-PME).
La cérémonie d'ouverture de l'activité a eu lieu dans la matinée du vendredi 4 avril 2025, à Ouagadougou. Cette activité s'est articulée autour des points que sont, l'adoption du procès-verbal de la session du 21 décembre 2024, l'examen des dossiers de demande de statut de PME, l'examen et la validation des dossiers de demande de validation de listes des équipements, l'examen et l'adoption du rapport d'activités 2024 de la CN-PME et le point de la mise en oeuvre des recommandations.
Le représentant du secrétaire général du ministère en charge du commerce, Ousmane Omar Barry, a souligné que les PME jouent un rôle fondamental dans l'économie nationale. Selon lui, elles constituent un levier essentiel de croissance, de création d'emplois et de réduction de la pauvreté. Ainsi, a poursuivi M. Barry, la CN-PME a pour mission principale de promouvoir et de garantir un environnement propice au développement de ces entreprises, tout en assurant la pérennité de leurs activités.
Plaidoyer pour davantage de soutien
Selon lui, ce cadre de concertation vise à apprécier la nature des entreprises ayant postulé pour un classement en tant que PME. M. Barry a affirmé qu'il sera également question d'actualiser les données sur les PME, d'agréer et de mieux encadrer l'évolution, tout en veillant à ce que les structures bénéficiaires répondent effectivement aux critères définis par la réglementation en vigueur. « Nous avons environ une dizaine de dossiers à examiner. Nous allons apprécier ces dossiers et délibérer avec les membres de la Commission présents lors de cette activité », a indiqué M. Barry.
Le représentant des PME, le Razaag Naaba Belemwendé de Boudry, a confié que cette activité est importante car elle permet d'avoir des échanges francs et constructifs pour le développement des PME au pays des Hommes intègres. A l'en croire, cette activité intervient à un moment où les PME font face à de nombreux défis, tels que l'accès difficile aux financements, le renforcement des capacités, la structuration du marché et l'accompagnement à l'innovation. Toutefois, il a plaidé auprès de leur ministère de tutelle pour obtenir davantage de soutien.
La PME est définie comme toute personne physique ou morale, productrice de biens et/ou de services marchands, immatriculée ou ayant déclaré son activité au registre du commerce. Elle doit avoir un effectif inférieur à 100 employés permanents, un chiffre d'affaires annuel hors taxe inférieur à un milliard de francs CFA et tenir une comptabilité régulière.
La PME comprend la micro-entreprise, la petite entreprise et la moyenne entreprise.
Cédric Boluvi