La République démocratique du Congo a célébré, le 7 avril, la Journée internationale de la santé placée cette année sur le thème "Une bonne santé à la naissance pour un avenir plein d'espoir". A cette occasion, le ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, le Dr Samuel Roger Kamba, a animé une conférence de presse au cours de laquelle il a fait le point des actions entreprises par le gouvernement par l'entremise son département.
Rappelant que la santé est une priorité nationale, le ministre Samuel Roger Kamba a salué les progrès réalisés grâce au programme de gratuité de la maternité, initié par le chef de l'État, Félix- Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui a permis de prendre en charge plus de 1,7 million de mères et d'enfants.
Concernant les sinistrés des intempéries qui ont touché plus de 5000 familles à Kinshasa, du 4 au 5 avril, il a annoncé que son ministère est intervenu dès la nuit de samedi. "Toutes les catastrophes finissent par devenir sanitaires", a-t-il déclaré. Le bilan fait état de trente décès et d'une vingtaine de blessés hospitalisés.
Parmi les bonnes nouvelles, Samuel Roger Kamba a mentionné qu'une femme a accouché pendant la catastrophe et qu'une autre est presque à terme. Le gouvernement, avec l'aide de l'Otganisation mondiale de la santé (OMS) et du Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef), a mis en place des dispositifs de prise en charge sur deux sites dédiés aux sinistrés. Le stade Tata Raphaël, équipé pour les accueillir, abrite près de 600 personnes depuis ce 7 avril matin. Des dispositifs sanitaires y sont en cours d'installation.
Un poste médical avancé a été établi à l'Institut Lumumba pour les traumatismes et urgences sanitaires. Des citernes d'eau potable et de la nourriture ont été envoyées pour répondre aux besoins immédiats des sinistrés. La prise en charge médicale est assurée pour 10 000 personnes, tandis que l'approvisionnement alimentaire concerne 2 000 individus sur le site de l'Institut Lumumba qui accueille près de 300 personnes depuis le 6 avril.
Le gouvernement, en collaboration avec ses partenaires, a pris en charge gratuitement les soins de santé des sinistrés. L'OMS et l'Unicef ont fourni des tentes et des latrines pour améliorer les conditions de vie sur le terrain. En outre, l'exécutif a pris en charge l'enterrement des corps des défunts, garantissant le respect des normes sanitaires et la dignité des victimes.
Le ministre a conclu en réaffirmant l'engagement du gouvernement à protéger la santé des citoyens, notamment en période de crise, et à renforcer le système de santé pour garantir un accès universel aux soins.
