Dans la commune rurale d'Amboamanana, district d'Arivonimamo, les établissements scolaires font face à une dégradation alarmante. Manque de tables-bancs, tableaux noirs usés, bâtiments insuffisants... Les trois collèges d'enseignement général (CEG) existants peinent à répondre aux besoins croissants des élèves.
À cela s'ajoute une autre difficulté telle que la situation précaire des enseignants FRAM. « La majorité des parents ne peuvent pas assurer le paiement régulier de leurs salaires, ce qui fragilise encore davantage notre commune », déplore Aristide Ratefinanahary, le maire de la Commune Rurale d'Amboamanana, le week-end dernier.
Face à cette réalité, une lueur d'espoir se profile. L'Organisation Non Gouvernementale 2AH (Association d'Aide Humanitaire) prévoit d'intervenir pour améliorer les infrastructures éducatives locales. Des actions de réhabilitation sont prévues au niveau des écoles primaires publiques (EPP) et des collèges (CEG), selon le président fondateur de l'association, Iadjah Andriamihaja Andritsimiandriambony, lors d'une visite dans la commune effectuée ce week-end.