Le gouvernement a réaffirmé, mardi à Lomé, son engagement en faveur d'un partenariat solide avec le secteur privé, lors d'une session de travail axée sur l'agilité administrative et la performance des services publics, notamment ceux de l'Office togolais des recettes (OTR) et de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS).
Ouverte par une déclaration du ministre en charge de l'Economie et des Finances, Georges Essowè Barcola, la rencontre a rappelé l'importance du dialogue public-privé, érigé au rang de priorité nationale par le président de la République.
'L'État a besoin du secteur privé, et le secteur privé a besoin de l'État », a martelé le ministre, insistant sur la nécessité d'une collaboration franche et vertueuse pour répondre aux besoins de l'économie nationale.
En 2024, la contribution du secteur privé au PIB s'élève à 76,8 %, contre 77,1 % en 2023. L'emploi privé, quant à lui, représente près de 98 % des emplois sur les cinq dernières années, preuve du rôle structurant des entreprises dans l'économie togolaise.
L'objectif de cette session était clair : répondre de manière concrète aux attentes récurrentes du secteur privé, notamment en matière de fiscalité et de protection sociale. À travers des réformes ambitieuses, le Togo s'efforce de bâtir une administration publique plus à l'écoute, performante et orientée résultats.
Les participants ont notamment débattu de six points clés, dont le défi de l'assurance maladie universelle portée par la CNSS, les services de l'OTR au service du contribuable, et les propositions concrètes formulées par le secteur privé pour améliorer les interactions avec l'administration.
L'État togolais entend ainsi aller au-delà des simples réformes réglementaires en instaurant un véritable changement de culture au sein de ses institutions.