L'Égypte et la France ont signé, mardi, un accord d'une valeur de 7 milliards d'euros (soit 7,64 milliards de dollars américains) pour la création d'un complexe intégré de production d'ammoniac et d'hydrogène verts à Ras Shukeir, sur la côte égyptienne de la mer Rouge, a annoncé le ministère égyptien du Commerce et de l'Industrie.
L'accord a été signé par l'Autorité égyptienne des ports de la mer Rouge, l'Autorité égyptienne des énergies nouvelles et renouvelables, ainsi que le consortium Green Fuel Alliance, composé de l'entreprise française EDF Renouvelables et de l'entreprise égypto-émiratie Zero Waste, a ajouté le ministère dans un communiqué.
La signature de l'accord a eu lieu lors de la visite en Égypte du président français Emmanuel Macron, en présence de ministres des deux pays, dont Kamel el Wazir, vice-Premier ministre chargé du Développement industriel et ministre égyptien de l'Industrie et des Transports, et Eric Lombard, ministre français des Finances.
Ce projet, qui se déroulera en trois phases, vise à produire, à terme, 1 million de tonnes d'ammoniac vert par an. La première phase, qui devrait démarrer en 2029, permettra de produire 300 000 tonnes par an et représentera un investissement direct de 2 milliards d'euros, selon le communiqué. Le consortium privé financera intégralement cet investissement de 7 milliards d'euros.
"Cet accord s'inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre des directives présidentielles visant à encourager et à renforcer les efforts de localisation de la filière d'hydrogène vert en Égypte", a déclaré M. el Wazir.