Alors que le journal Togo Matin évoque ce jour un certain suspense autour de la désignation du futur président du Conseil, la réalité semble pourtant claire.
Selon les dispositions de la nouvelle Constitution, le poste reviendra sans surprise au chef du parti majoritaire à l'Assemblée nationale et au Sénat.
Autrement dit, le leader de l'Union pour la République (Unir), parti largement dominant au Parlement, est pressenti pour occuper cette fonction stratégique, désormais dotée de pouvoirs renforcés dans le cadre de la 5e République.
Cette désignation s'inscrit dans la logique institutionnelle voulue par les réformes récentes, qui concentrent l'essentiel du pouvoir exécutif entre les mains du président du Conseil. Le suspense, s'il existe, ne serait donc que de forme.