Dakar — Le ministère de la Santé et de l'Action sociale mise, dans le cadre de sa nouvelle Lettre de politique sectorielle (LPS), sur le renforcement de la gouvernance du secteur privé et la promotion du partenariat public privé, entre autres, pour assurer la mise en oeuvre de la Couverture sanitaire universelle (CSU).
"Cette nouvelle politique sectorielle se veut également un levier pour mobiliser les ressources nécessaires à la mise en oeuvre de la couverture sanitaire universelle avec une pleine intégration et un renforcement de la gouvernance du secteur privé, la promotion du partenariat public privé ainsi que le renforcement de la décentralisation dans la gouvernance du secteur à travers une approche par les pôles territoires", informe un document du ministère de la Santé et de l'Action sociale, parvenu à l'APS.
Dans sa formulation de la stratégie de développement, le document référentiel rappelle que "le Sénégal s'est engagé depuis octobre 2024 dans un nouveau référentiel des politiques publiques, avec l'Agenda national de transformation +Sénégal 2050+, décliné en stratégie nationale de développement (SND) 2025-2029 qui a pour objectif général, de promouvoir un développement endogène et durable, porté par des territoires responsabilisés, viables et compétitifs et jetant les bases de la souveraineté".
Selon la même source, "la LPS du ministère de la Santé et de l'Action sociale (MSAS) est aligné à son axe 2 +Capital humain de qualité et Équité sociale+, notamment à travers les objectifs stratégiques 2.3 et 2.4, visant respectivement à mettre en place un système de santé performant et accessible à tous et à construire un système de protection sociale inclusif et efficient".
Il est attendu l'accroissement et la diversification d'une offre de services de santé de qualité, afin de mieux répondre aux attentes des citoyens et d'améliorer la couverture sanitaire, une meilleure gouvernance du système de santé, garantissant une gestion plus efficace des ressources et une coordination renforcée entre les différents acteurs explique le ministère.
A cela s'ajoutent le renforcement de l'usage du numérique, en intégrant les technologies innovantes pour optimiser la gestion des services et améliorer l'accès aux soins, le renforcement de la souveraineté pharmaceutique et sanitaire pour réduire la dépendance aux importations et promouvoir la production locale de médicaments et d'équipements médicaux.
Il est également attendu une amélioration de la sécurité sociale des travailleurs; le renforcement de la couverture des filets sociaux. De même que le renforcement des droits et de la protection des femmes et des enfants, une amélioration de la gouvernance du système de protection sociale.