Les prochaines Assemblées annuelles du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), prévues du 26 au 30 mai 2025 à Abidjan, porteront sur un enjeu majeur : comment tirer le meilleur parti du capital africain pour accélérer le développement du continent.
Ce grand rendez-vous réunira chefs d'État, ministres, experts et partenaires pour explorer des solutions concrètes face aux défis structurels de l'Afrique, tels que la dette, le changement climatique ou les tensions commerciales mondiales.
Le rapport « Perspectives économiques en Afrique 2025 », qui y sera dévoilé, dressera un état des lieux des tendances économiques mondiales et proposera des stratégies de mobilisation des ressources internes. Kevin Urama, économiste en chef de la BAD, a insisté sur l'urgence de valoriser le capital fiscal, humain et naturel du continent. Autre moment fort de ces Assemblées : l'élection du successeur du président Akinwumi Adesina, en fin de mandat, parmi cinq candidats issus de pays africains.
Les dirigeants de la Banque appellent à un changement de récit sur l'Afrique. « Cessons de compter sur l'aide extérieure », a déclaré le secrétaire général Vincent Nmehielle, plaidant pour une approche plus autonome. Les journalistes ont été exhortés à jouer un rôle actif dans la diffusion d'un récit positif sur le potentiel du continent. Avec ces Assemblées, la BAD ambitionne de redéfinir les priorités économiques africaines, en s'appuyant d'abord sur ses propres forces.