Afrique: Le grand désordre !

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Ce qui ressort à l'évidence des tensions économiques mais aussi politiques provoquées par les brutales décisions économiques et financières que le président des Etats-Unis, Donald Trump, a prises ces dernières semaines est bien le fait que la communauté humaine ne parvient toujours pas à s'organiser afin de résoudre les problèmes auxquels elle se trouve confrontée.

Conclusion, provisoire bien sûr, de ce début de Réflexion, loin, bien loin de renforcer la paix mondiale, les remarquables progrès techniques et scientifiques qui ont été réalisés tout au long des dernières décennies n'ont fait en réalité qu'aggraver les divergences entre les nations et, de ce fait, laissent désormais planer le plus grand doute sur le maintien durable de la paix mondiale.

Dans un tel contexte, il est évident que seule la coopération entre les Etats, les gouvernements, les institutions internationales permettra de mettre un terme au grand désordre qui s'instaure. Une coopération qui, elle-même, ne sera possible que si la gouvernance planétaire se réorganise en profondeur afin de permettre la résolution des problèmes auxquels toutes les nations, sur les cinq continents, se trouvent confrontées. D'où cette idée aussi simple que complexe, évoquée ici même à maintes reprises, selon laquelle le temps est venu de réorganiser les Nations unies en réformant tout spécialement son Conseil de sécurité qui compte quinze membres dont cinq seulement sont permanents depuis sa création, le 24 octobre 1945: la Chine, les Etats-Unis, la France, le Royaume-Uni, la Fédération de Russie.

Incapables aujourd'hui d'intervenir de façon positive dans l'actuelle équation internationale afin de protéger durablement la paix les Nations unies, ils feraient bien d'écouter avec la plus grande attention les conseils de modération, de sagesse, d'équilibre que diffusent et multiplient les institutions culturelles, les autorités religieuses, les organisations scientifiques, bref les sages de la planète. Un conseil d'autant plus concret, d'autant plus précis que les nouvelles technologies développent et facilitent à l'échelle mondiale les échanges d'idées, de raison, de sagesse, de respect qui seuls garantiront la paix dans les décennies et les siècles à venir.

Les événements que nous vivrons tous diront si ces remarques de simple bon sens, formulées par une multitude d'institutions et d'organisations, ont été entendues avant qu'il soit trop tard, mais la crise économique provoquée par le président des Etats-Unis lance une alerte à l'échelle planétaire que personne ne peut ignorer ou même sous-estimer. D'où cette idée qui se renforce de jour en jour selon laquelle il convient de répondre sans plus attendre aux menaces que multiplie Donald Trump depuis son bureau de la Maison -Blanche, à Washington.

Voyons donc quelles réponses seront faites à plus ou moins brève échéance par la communauté internationale.

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