Le parti politique Mouvement d'élites pour la démocratie et le vrai changement (MDVC) a exhorté, samedi 12 avril, le ministre d'État chargé de la Justice et garde des Sceaux à activer son pouvoir d'injonction pour poursuivre les personnes ayant hébergé des éléments du M23 à Kinshasa.
Dans un communiqué parvenu à Radio Okapi samedi, ce parti d'opposition extra-parlementaire réclame des enquêtes judiciaires concernant l'accueil pendant 14 mois, aux frais de l'État congolais, de membres de ce groupe armé.
Le secrétaire général du MDVC, Augustin Bisimwa, a justifié cette demande en ces termes :« Le bureau politique du MDVC a analysé froidement la question du M23 et constaté l'urgence d'ouvrir des enquêtes pour identifier et poursuivre ceux qui ont invité et logé ces éléments à Kinshasa. Nous saluons les mesures sérieuses prises par le ministre dans l'exercice de son pouvoir d'injonction contre les collaborateurs du M23, et exigeons que cette même procédure soit appliquée pour condamner les responsables de leur présence dans la capitale. »
La formation politique souligne son incompréhension face à la persistance des activités du M23, pourtant militairement défait, qui « continue de semer terreur et désolation » en République démocratique du Congo.
Le MDVC insiste sur la nécessité de clarifier les circonstances de cet hébergement prolongé, qualifié d'atteinte à la souveraineté nationale.