Dans le roman « À la croisée des chemins » qui sera présenté au public le 16 avril, Armel Silvère Dongou met en lumière l'impact des traditions sur les comportements : polygamie justifiée, racisme banalisé, croyances abrutissantes. Il invite, en effet, à se questionner sur les problèmes existentiels dont certaines croyances souvent acceptées sans discernement.

« À la croisée des chemins » retrace l'histoire d'un étudiant congolais déraciné en France, se débattant entre trois femmes. Il découvre la solitude dans la foule, la foi dans le doute et l'amour dans des contradictions.

Dans ce roman qui traite du parcours d'un jeune africain confronté à une société aux codes et valeurs quelque fois déroutants, Armel Silvère Dongou déconstruit certains dogmes culturels et religieux qui concourent à l'aliénation de l'homme contemporain. Il dénonce l'abrutissement par excès de croyances en s'inscrivant en faux contre l'acceptation aveugle de certains préjugés sous couvert de la religion.

Le poids de la tradition, l'aliénation religieuse, la complexité des relations humaines, autant de thématiques qui constituent la trame de ce roman « À la croisée des chemins », qui donne aux lecteurs matière à questionner les dogmes, l'ordre établi, au nom du bon sens, en pensant par soi-même. L'oeuvre d'Armel Silvère Dongou n'est juste pas un roman mais un miroir tendu à ceux qui osent s'interroger sur les problèmes de l'existence.

En matière de publication, Armel Silvère Dongou n'est pas à son premier coup d'essai. Bien avant « À la croisée des chemins », il avait déjà un roman : « Au nom de l'amour ». Spécialiste des questions financières, il a publié « Pratique de la gestion de la trésorerie au Congo-Brazzaville », aux Editions Generesis.