Au Congo-Brazzaville, les autorités ont lancé, en début de semaine, une opération de déguerpissement des épaves de voitures qui obstruent différentes artères de la capitale. Cette opération - dont la durée n'est pas déterminée - est appréciée par de nombreux usagers.
L'opération a pour objectif de rendre les rues et les avenues de Brazzaville plus propres et praticables. L'opération a débuté à Bacongo, dans le deuxième arrondissement, proche du centre-ville.
« Nous ne pouvons que nous mettre au travail avec le peu de moyens dont nous disposons. D'ailleurs là, j'étais sur un chargeur », nous explique le maire, Bernard Batantou, qui est avec l'opérateur de l'engin qui déplace les véhicules.
La chaleur est étouffante, ce samedi 12 avril, à Brazzaville. Sur le bitume, les passants, curieux, observent le ballet des moteurs venus soulever les épaves.
Vianney, opérateur économique, apprécie : « Je soutiens l'action du ministère public parce que l'espace public appartient à l'État ; il est également réglementé »
Pour le ministre de l'Assainissement urbain, Juste Désiré Mondelé, il s'agit de bien faire comprendre à tous que l'espace public n'est pas un dépotoir : « Nous exigeons simplement que chacun récupère son véhicule - ou plutôt son épave - et le gare là où il faut. Nous allons nous organiser, mettre les moyens pour que les véhicules qui encombrent les voies ou la circulation soient simplement déguerpis. Que ces véhicules se retrouvent là où ils devraient être. »
Pour le ministre, tant que les habitants de la capitale n'auront pas pris de bonnes habitudes, les opérations d'assainissement des rues continueront contre ces épaves de voitures qui jonchent la capitale.