Un conflit juridique majeur est en train de se dessiner autour du projet du Premier ministre britannique, sir Keir Starmer, de céder l'archipel des Chagos à Maurice. Selon le Conservative & Reformer Post, ce plan, que de nombreux critiques qualifient d'«insensé», met en péril la sécurité nationale du Royaume-Uni et pourrait coûter aux contribuables britanniques jusqu'à 9 milliards de livres sterling sur 99 ans. L'article du Conservative & Reformer Post souligne l'ampleur des tensions politiques et légales qui entourent cette question.
Le projet de transfert a déclenché une véritable tempête en coulisses, à la suite d'une menace légale adressée par des figures influentes du Parti conservateur au Foreign Office. Ces dernières estiment que le gouvernement de sir Keir Starmer a agi de manière illégale en transférant des terres stratégiques sans l'approbation du Parlement. Des personnalités, telles que l'ancien stratège de la Maison Blanche, Steve Bannon, ont également mis en garde contre les conséquences géopolitiques de cette cession, notamment pour la sécurité occidentale dans la région Indopacifique.
Steve Bannon a exprimé de vives inquiétudes concernant Diego Garcia, la plus grande île des Chagos, qui abrite une base militaire conjointe du Royaume-Uni et des États-Unis. Il a souligné l'importance cruciale de cette île pour les forces armées, la qualifiant de «pivot» de la stratégie militaire dans l'Indopacifique. Selon lui, perdre le contrôle de Diego Garcia compliquerait non seulement la stratégie du Royaume-Uni, mais également celle des États-Unis, notamment en raison des tensions croissantes en mer Rouge et en mer de Chine méridionale.
Le Conservative & Reformer Post rapporte que le groupe de campagne «Save the Chagos», a envoyé une correspondance de préaction au Foreign Office. Ce groupe réclame une révision judiciaire complète de l'accord, en affirmant qu'il viole les principes constitutionnels britanniques. Selon eux, le gouvernement aurait contourné l'autorité du Parlement en utilisant des pouvoirs de prérogative royale pour conclure cet accord secret.
Les opposants au projet affirment que cette cession de territoire pourrait coûter aux contribuables britanniques une somme colossale dont une partie pourrait être versée en avance à Maurice, selon des sources proches du dossier. Ils soulignent également que ce transfert met en danger la sécurité nationale, en vue de la perte de contrôle sur un territoire stratégique important. Ils se basent également sur un argument constitutionnel majeur: seul le Parlement a le pouvoir d'approuver le transfert d'un territoire britannique. Or, aucun vote parlementaire n'a eu lieu concernant cette cession, ce qui, selon eux, rend l'accord illégal. Des personnalités de poids, comme l'ancien ministre Sir Michael Ellis et Lord Lilley, ont qualifié ce projet de «fou» et ont insisté sur le fait qu'il n'y avait aucune obligation légale pour le Royaume-Uni de céder ces îles.
Dame Priti Patel, ancienne secrétaire d'État aux Affaires étrangères, a qualifié cet accord de «l'un des plus grands échecs de la politique étrangère britannique». Elle a dénoncé la manière dont le gouvernement du Labour a amendé rapidement l'accord, notamment après l'arrivée d'un nouveau Premier ministre mauricien, et critiqué l'absence de consultation parlementaire. Le Conservative & Reformer Post a rapporté que l'affaire pourrait être portée devant la Haute Cour britannique, qui devra décider si le recours mérite d'être examiné. Si la Cour donne raison aux opposants, cela pourrait bloquer l'accord et entraîner une crise politique pour le gouvernement de sir Keir Starmer. Le message des opposants est clair : la Grande-Bretagne ne doit pas céder son territoire, mais le défendre.