Au nombre des questions auxquelles le ministre de la Communication et des Médias, Thierry Lézin Moungalla, a répondu lors de « La quinzaine du gouvernement » du 14 avril, figure celle appelant l'exécutif à assurer l'intérim pour l'animation continue de cette émission, en cas d'absence du porte-parole du gouvernement.

« De la même façon que les intérims sont organisés au niveau du gouvernement, qu'il en soit de même pour « La quinzaine du gouvernement » en cas d'empêchement de son porte-parole », a laissé entendre un journaliste formulant une question à ce sujet à l'endroit du ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement, Thierry Lézin Moungalla.

Pour le ministre, cette émission qui est un cadre interactif d'échange entre le gouvernement, à travers son porte-parole, et la presse sur des sujets brûlants de l'actualité nationale, relève avant tout de l'organisation du gouvernement lui-même. « Face à la déferlante parfois des fake-news, aux informations fantaisistes, il convient que le gouvernement communique tout le temps selon les divers canaux qui lui sont disponibles », a-t-il déclaré.

Il serait, par ailleurs, souhaitable, selon le porte-parole du gouvernement, que les ministres compétents sur certains sujets brûlants de l'actualité puissent être présents à « La quinzaine du gouvernement » pour des réponses précises sur le plan technique.

L'idée est bonne mais elle pourrait basculer l'émission dans une réalité où les questions seraient envoyées d'avance pour savoir que c'est tel ou tel ministre qui doit être aux côtés du porte-parole du gouvernement face à la presse. Ce qui n'est visiblement pas la philosophie selon laquelle « La quinzaine du gouvernement » a été mise en place.