Une centaine de femmes et de couples ont été formés, samedi 12 mars à Kindu (province du Maniema), sur l'importance de la vaccination. Cette initiative a été lancée par l'association sans but lucratif « Revivre », dans le cadre de l'accompagnement du groupe de support des mamans et couples modèles impliqués dans les activités vaccinales de la zone de santé d'Alunguli.
Cette activité s'inscrit dans le cadre du projet Fonds d'accélération d'équité (FAE), mis en oeuvre par l'ONG SANRU, en partenariat avec l'association Uwaki Maniema. Selon les organisateurs, il s'agit d'une stratégie pour éduquer la communauté afin de renforcer la promotion de la vaccination.
Présent lors de cette formation, le coordonnateur provincial du Programme élargi de vaccination (PEV) au Maniema a salué et encouragé cette initiative en faveur de la santé communautaire.
Docteur Jacques Binyangi Atibu, point focal de l'ONG « Revivre », explique :
« L'objectif c'était de redynamiser les activités féminines qui concerne la sensibilisation sur la vaccination et la promotion de toutes les maladies évitables par la vaccination dans la province du Maniema. Parce que la femme c'est elle la principale gardienne des enfants. Et si on sensibilise la maman nous avons la possibilité que l'information sera transmise telle qu'elle est transmis »
Parmi les participants, Anyasi Katunda, témoigne :
« Nous couples modèle, nous faisons toujours des sensibilisations par rapport aux vaccins liés à aux différentes maladies ou handicap qui arrivent surtout aux enfants. Nous sommes en train de sensibiliser d'autres couples pour qu'ils puissent faire vacciner leurs enfants par rapport aux maladies ou aux handicap liés aux maladies des enfants »
De son côté, le docteur Justin Yembe, chef du projet, rappelle le contexte de la mise en oeuvre de cette initiative :
« Lorsque nous avons organisé le diagnostic communautaire dans les aires de santé à travers les plateformes des usagers, nous avions constaté que la plupart des barrières et obstacles étaient orientées vers la question de genre, c'est-à-dire qu'il avait l'ignorance par les femmes de l'importance de la vaccination, il y avait également l'indifférence des hommes. Alors, nous nous sommes dit qu'il faille mettre en place les mécanismes de pouvoir impliquer et les hommes et les femmes et de faire à ce que les femmes puissent être sensibilisée et éduquée par rapport à l'importance de la vaccination ».