Port Soudan — Le Bureau du porte-parole, Direction des médias au sein du Ministère des Affaires étrangères a publie samedi un Communiqué de presse y condamnant l'insistance du gouvernement kenyan à continuer de soutenir la milice terroriste FSR et à abriter ses activités.
Le Communiqué lisait 'Alors que la milice Janjawid (RSF) intensifie sa campagne de génocide contre des groupes ethniques spécifiques au Darfour - illustrée par son attaque continue contre le camp de déplacés de Zamzam, qui a coûté la vie à des centaines de civils, dont des femmes et des enfants et qu'elle continue de cibler des installations civiles vitales à travers le pays, des informations font état d'une deuxième conférence de la milice terroriste RSF et de ses affiliés dans les prochains jours. Cette conférence fait suite aux précédentes, parrainées par la présidence kenyane en février dernier, qui visaient à instaurer un « gouvernement parallèle » pour la milice génocidaire et ses partisans.
L'ensemble de la communauté internationale a condamné cette initiative. Le Conseil de sécurité des Nations Unies a exprimé sa vive préoccupation face à cette initiative et à son potentiel à attiser la guerre au Soudan, menaçant son unité nationale et son intégrité territoriale. De même, le Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine l'a fermement et sans équivoque condamnée dans un communiqué de presse daté du 11 mars 2025, appelant les États membres de l'UA et la communauté internationale dans son ensemble à s'abstenir de toute assistance ou soutien aux groupes armés ou politiques cherchant à établir un gouvernement ou un État parallèle au Soudan.
L'insistance du gouvernement kenyan à continuer de soutenir la milice terroriste et à abriter ses activités témoigne d'un mépris total pour la légitimité internationale et le Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine. Elle constitue également une grave menace pour la sécurité régionale, la souveraineté des nations africaines et leur stabilité sociale.
Le ministère des Affaires étrangères appelle la communauté internationale à condamner cette conduite irresponsable, qui viole le droit international, la Charte des Nations Unies et l'Acte constitutif de l'Union africaine.