Port Soudan — Le vice-président du Parti National Umma (PNU), Dr Ibrahim Al-Amin a déclaré que le slogan « Non à la guerre » n'a pas atteint ses objectifs et que le soi-disant groupe fondateur s'est dirigé vers le gouvernement parallèle après la victoire de l'armée et l'avancée sur le terrain. Il a annoncé l'impossibilité d'établir un État parallèle sans le soutien populaire, sans les masses et sans les capacités.
S'exprimant dimanche à l'hôtel Marina à Port Soudan sur la situation politique, il a souligné que la guerre lancée par la milice FSR visait à effacer l'identité du Soudan et à la démanteler.
Dr Ibrahim a révélé que des réunions secrètes ont eu lieu auxquelles ont participé des dirigeants du Parti du TAQADUM, et que le groupe impliqué dans l'idée de gouvernement parallèle avait élargi ses divergences et s'était divisé en trois organismes. Le premier parti a adhéré au gouvernement parallèle, tandis que les deux autres partis ont émis des réserves sur cette décision et s'y sont opposés lors de réunions secrètes sans se déclarer publiquement comme Commerçants d'autorité.
Il a déclaré qu'il avait mis au défi Burma Nasser de comparaître et de débattre du soi-disant projet d'État parallèle, et que chacun défendait son opinion et ses justifications, mais il n'avait pas encore répondu. Il a ajouté qu'on lui avait conseillé d'abandonner l'affaire, mais qu'il était resté sur sa position, indiquant que le groupe qui le soutenait prenait des décisions sans le consulter, et qu'il était le dernier à le savoir.
Le vice-président du Parti national Umma a ajouté que le processus de réforme au sein du parti n'est pas facile, mais plutôt extrêmement difficile, et que le Parti Umma est cohésif.
Il a révélé qu'il avait demandé à Barma Nasser de se retirer de la soi-disant « Plateforme de fondation », qui appelle à un gouvernement parallèle, et de rester à la tête du parti, mais il a refusé.
Le Dr Ibrahim Al-Amin a également appelé à la formation d'un gouvernement dans les plus brefs délais, à la sélection d'un Premier ministre qui serait tenu responsable et à ce que les préoccupations des citoyens soient prioritaires et non ignorées.