La Douane malgache a organisé, vendredi, une journée de rencontre et de détente avec les entreprises adhérentes à la Procédure Accélérée de Dédouanement (PAD), dans le but de renforcer les liens de coopération avec les opérateurs déjà engagés dans ce dispositif, tout en incitant d'autres, notamment les titulaires du label Opérateur Économique Agréé (OEA), à s'y joindre.
Mis en place pour simplifier et accélérer le traitement des marchandises à l'importation, la PAD s'affirme comme un avantage stratégique pour améliorer les performances douanières. En 2024, cette procédure a généré 488 milliards d'ariary de recettes. Au premier semestre 2025, un tiers des objectifs annuels est déjà atteint.
Ce mécanisme permet aux entreprises de bénéficier d'un «circuit vert» : des formalités réduites, des contrôles allégés, souvent réalisés par scan, et un temps de traitement moyen de deux à trois jours. En comparaison, les procédures classiques sont nettement plus longues. Mais cet avantage n'est accordé qu'aux importateurs réguliers et fiables, respectueux de la législation douanière. Les entreprises concernées signent un contrat de performance avec l'administration qui, en retour, facilite leurs démarches.
Actuellement, soixante-trois entreprises sont membres de la PAD. Elles se réunissent chaque mois pour faire le point sur leurs activités et établir un rapport semestriel. Ces rencontres en présentiel favorisent un dialogue direct et constructif entre les opérateurs économiques et l'administration douanière.
Cette 8e édition a été marquée par une journée récréative, une manière conviviale de renforcer la cohésion entre les membres du programme et les équipes de la Douane, tout en cultivant l'esprit de collaboration.
Dans un contexte économique exigeant, la PAD séduit de plus en plus par sa promesse de transparence, de rapidité et d'exactitude. L'ouverture vers les opérateurs OEA, jugés particulièrement fiables, augure d'une dynamique de modernisation encore plus large pour le système douanier malgache.