La Fondation Bill Clinton dénonce le décès d'un détenu du pavillon 4B de la prison centrale de Makala à Kinshasa, ce lundi 14 avril matin, après avoir été violemment tabassé pour possession d'un téléphone portable.
« A la prison centrale de Makala, au pavillon 4B, il y a un détenu trouvé avec un téléphone. Le directeur de la prison a donné l'ordre pour qu'on le tabasse. Après avoir été tabassé, le monsieur est mort parce qu'on l'a trouvé avec un appareil cellulaire », rapporte le président de cette ONG, Emmanuel Adoucole.
Si tel était le cas, selon lui, les autorités pénitentiaires devraient tout simplement récupérer l'appareil et prendre une mesure disciplinaire contre le prisonnier ; au lieu de le taper.
Il exige l'ouverture d'une enquête pour faire la lumière sur les circonstances de ce drame et pour que les auteurs soient poursuivis en justice. « S'il est vrai que c'est le directeur de la prison qui a donné l'ordre, qu'il soit sanctionné par loi », poursuit Emmanuel Adoucole.
Dans la même optique, il dénonce les violations des droits de l'homme dont sont victimes certains détenus dans les milieux carcéraux surtout dans les cachots clandestins.