Togo: Ferme soutien d'Edoh Komi et du MMLK aux travailleurs « Sans voix » de la Société Nouvelle Industrie de Gbatopé !

Fidèle à sa ligne de conduite, celle de jouer pleinement son rôle de « Voix des sans voix », aux côtés de tous les Togolais dont les droits ne sont pas respectés, le MMLK (Mouvement Martin Luther King) du Pasteur et Maire Adjoint de la Commune de Golfe 2, Edoh Komi, a clairement réaffirmé son soutien aux travailleurs de la Société Nouvelle Industrie de Gbatopé. Ce fut le dimanche 13 Avril 2025, lors d'une assise organisée et collaboration avec deux syndicats de la zone franche togolaise, le SYNACSITO et l'USYNTRAZOF.

En effet, renseignent les responsables du MMLK, « ce dimanche 13 avril, en compagnie de deux organisations syndicales de la zone franche (SYNACSITO et USYNTRAZOF) devant une foule immense des travailleurs et travailleuses réunis dans l'enceinte d'une école à Tsévié, le MMLK a livré un important de soutien à cette couche défavorisée et laissée à son triste sort.

"L'esclave qui n'est pas capable d'assumer sa révolte ne mérite pas que l'on s'apitoyer sur son sort, seule la lutte libère ", c'est avec cette phrase révolutionnaire de feu Thomas Sankara que tout a commencé avec les acclamations nourries de cette foule. 35 ans d'existence de la zone France au Togo, nous allons mettre fin à l'exploitation et à l'esclavage dans les sociétés de la zone franche mais il faut votre solidarité. Bientôt des grèves et des mots d'ordre de cessation d'activité dans toutes les sociétés de la zone franche pour vous faire entendre et vous restaurer dans vos droits ».

Une promesse faite aux travailleurs, c'est que « La voix des sans voix (autre surnom du MMLK, ndlr) est avec vous et travaillera de concert avec vos organisations syndicales de base. Oui il le faut car vous n'êtes pas des objets pour être chosifiées. Assez c'est assez le gouvernement doit se pencher sur les droits des travailleurs de la zone franche au Togo. Ensemble, nous irons jusqu'au bout. Le Togo n'est pas un terrain conquis pour ces étrangers loin de la xénophobie mais nous voulons qu'ils respectent les lois sociales et les textes de la République Togolaise ».

Au cours de cette rencontre qui a eu lieu, dit-on à Tsévié, tour-à-tour, les organisations syndicales se sont résolues à rentrer dans cette dynamique pour le droit et la dignité des travailleurs de la zone franche. Une dynamique dont le MMLK a pris le lead depuis déjà plusieurs années et l'assume à chaque fois que l'occasion lui est donnée.

C'est donc toute requinquée et remotivée que la foule de travailleurs de la Société Nouvelle Industrie de Gbatopé est repartie, promettant de suivre scrupuleusement les prochains mots d'ordre. Mais en attendant, une plateforme revendicative a été soumise au MMLK par le porte-parole des travailleurs de ladite société.

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