Afrique Australe: Les Pays membres de la SADC, rejettent le protocole d'accord illégitime avec la pseudo 'RASD'

Une vive controverse secoue actuellement la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC), après la signature unilatérale, le 2 avril dernier, d'un protocole d'accord entre le Secrétariat Exécutif de l'organisation et la pseudo "RASD", entité séparatiste sans légitimité internationale.

Cette initiative, pilotée par l'Afrique du Sud, a été menée sans consultation ni aval préalable des 16 États membres, suscitant une vague d'indignation à travers la région.

Un acte unilatéral décrié

L'accord controversé, signé par le Secrétaire Exécutif de la SADC, a été dénoncé par de nombreux pays membres, au premier rang desquels les États solidement ancrés dans leur soutien à la souveraineté du Royaume du Maroc. Les Comores, Eswatini, la République Démocratique du Congo, la Zambie et le Malawi, tous comme le Gabon, ayant établi des consulats à Laâyoune ou à Dakhla, ont rejeté catégoriquement cette manoeuvre, rappelant qu'aucun mandat ne permettait au Secrétariat Exécutif d'engager l'organisation avec une entité non reconnue.

Le Malawi, une voix forte contre l'instrumentalisation

Dans une note verbale officielle adressée au Secrétariat de la SADC, le Ministère des Affaires Étrangères du Malawi a fermement condamné cette initiative, précisant que « le Malawi ne reconnaît pas ledit protocole d'accord entre la SADC et la RASD comme un engagement contraignant et, par conséquent, n'est aucunement tenu de s'y conformer ». Cette prise de position est accompagnée d'un soutien explicite au Plan d'autonomie proposé par le Maroc comme solution réaliste et durable au différend régional autour du Sahara marocain.

Le Malawi ne se contente pas de rejeter l'illégitimité du protocole ; il marque un tournant politique en s'émancipant clairement de l'axe Pretoria-Alger, connu pour son soutien aux velléités séparatistes. En cela, le pays montre l'exemple à suivre en Afrique australe, en refusant d'être l'otage d'agendas idéologiques obsolètes et déstabilisateurs.

En s'opposant frontalement à l'action du Secrétaire Exécutif, le Malawi envoie également un message direct à l'Afrique du Sud : l'époque de l'unanimité forcée au sein de la SADC est révolue. Le continent évolue, et avec lui, les positions de ses États, désormais plus soucieux de légalité, de souveraineté, et de cohérence diplomatique.

L'Afrique choisit la justice

Cette vague de rejet du protocole illégitime n'est pas un acte isolé, mais s'inscrit dans une dynamique continentale. Inspirée par la vision clairvoyante du Roi Mohammed VI qui oeuvre sans relâche pour un partenariat Sud-Sud équilibré et respectueux, cette mobilisation renforce le soutien croissant au Maroc à travers l'Afrique.

Nombre d'États africains, du Nord au Sud, reconnaissent aujourd'hui que cautionner des entités fictives et des manoeuvres unilatérales, c'est s'éloigner de l'unité et de la stabilité régionales.

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