Le comité d'organisation du 5e Sommet de la COI vise une sécurité maximale pour les participants. Les dispositifs mis en place pourraient entraîner des perturbations « légères » de la circulation.
Sécurité maximale. Le général Zafisambatra Ravoavy, directeur de la Sécurité et des renseignements au commandement de la Gendarmerie nationale et représentant de l'Emmonat au sein du comité d'organisation du 5e Sommet de la COI, appelle chacun à suivre scrupuleusement les consignes de sécurité, en particulier celles liées à la circulation.
« Notre objectif est de préserver l'ordre durant cet événement, ainsi que la sécurité des dirigeants et des participants. Des mesures seront donc prises pour sécuriser les sites où se tiendront les différentes rencontres, ainsi que les itinéraires empruntés par les délégations. Certaines routes seront, à ce titre, susceptibles d'être fermées partiellement », a-t-il expliqué hier.
Les détails des voies concernées par ces coupures momentanées n'ont pas encore été communiqués. Harilala Ramanantsoa, magistrate de la ville d'Antananarivo, précise qu'ils seront annoncés au cours de la semaine. Selon les premières informations, plusieurs quartiers de la capitale, notamment Ivato, Andafiavaratra et Iavoloha, devraient accueillir les délégations officielles.
De courte durée
Le général Zafisambatra Ravoavy tient néanmoins à rassurer les usagers : « Ces coupures seront de courte durée et feront l'objet d'une communication préalable, dans le souci de préserver les usagers de la route. »
Une présence importante des Forces de l'ordre est attendue dans la capitale. Le dispositif sécuritaire sera considérablement renforcé. Le préfet de police d'Antananarivo, le général Angelo Ravelonarivo, a confirmé la réquisition d'un effectif conséquent dans le cadre de l'événement.
Aucune restriction nocturne n'est prévue à ce stade. « Mais un couvre-feu, ainsi que d'autres mesures, pourront être instaurés si nécessaire, notamment si des événements viennent perturber le bon déroulement du sommet. Cela dépendra de l'évolution de la situation », a précisé le général Ravoavy.
Une centaine d'invités, dont les chefs d'État de France, des Comores, des Seychelles et de Maurice, sont attendus à Madagascar pour ce sommet prévu les 23 et 24 avril.