Le groupe minier Trinity Metals basé au Rwanda a signé cette semaine une lettre d'intention avec la société américaine Nathan Trotter, l'un des leaders américain dans le raffinage et la distribution d'étain. Une initiative en forme de premier pas vers le développement d'une chaîne d'approvisionnement de ce minerai vers les États-Unis.
Alors que le processus de négociations mené par Washington entre Kigali et Kinshasa pour ramener la paix dans l'est de la RDC doit, en plus d'un accord, déboucher sur des accords bilatéraux, notamment dans le secteur minier, le groupe Trinity Metals basé au Rwanda vient de signer une lettre d'intention avec la société américaine Nathan Trotter, l'un des leaders américain dans le raffinage et la distribution d'étain.
Selon un message publié par le Bureau des ressources énergétiques du Département d'État américain, ce type de projet lié à des minerais critiques soutient la « relocalisation industrielle aux États-Unis », renforce la sécurité nationale américaine et favorise la prospérité économique.
Trinity Metals détient la plus grande mine d'étain du Rwanda
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Créé en 2022, Trinity Metals, un groupe qui rassemble plusieurs mines rwandaises des 3T - étain, tungstène, tantale - est l'un des acteurs miniers les plus importants du pays. Le conseiller du président américain pour l'Afrique, Massad Boulos, s'était d'ailleurs rendu sur l'un de ses sites lors de sa visite à Kigali, en avril dernier. L'entreprise détient notamment la plus grande mine d'étain du Rwanda, qui abrite plus de 54 000 tonnes de minerais, à Rutongo, au nord de la capitale.
Détenu majoritairement par la société Techmet basée à Dublin, Trinity Metals s'était déjà rapprochée des États-Unis l'an dernier en obtenant un fonds de 3,8 millions de dollars de la DFC, l'agence gouvernementale américaine de financement du développement.
