Une semaine après la disparition du navire qui devait rallier le port de Majunga, à Madagascar, à Mutsamudu, la capitale de l'île comorienne d'Anjouan, les secours tentent toujours de retrouver des survivants parmi les 30 personnes qui se trouvaient à bord. Alors qu'un second avion malgache est attendu en renfort, le dispositif mobilise des moyens issus de toute la région.
Si les recherches se poursuivent aux Comores pour retrouver d'éventuels survivants du caboteur Azfardath & Windio porté disparu depuis une semaine entre Madagascar et l'archipel, les espoirs s'amenuisent. Parti du port malgache de Majunga le 16 juin, le navire, qui devait accoster à Mutsamudu trois jours plus tard, n'a jamais atteint les côtes comoriennes.
Trente personnes se trouvaient à bord du caboteur de 23 mètres de long avec lequel le contact a été perdu très rapidement : 11 membres d'équipage et 19 passagers - des Malgaches en grande majorité, mais aussi quatre Comoriens et un ressortissant afghan.
Un deuxième avion malgache en renfort
Restez informé des derniers gros titres sur WhatsApp | LinkedIn
Dès l'alerte donnée, une vaste opération de recherche a été déclenchée dans laquelle les garde-côtes et la gendarmerie des Comores, mais aussi les autorités maritimes de Madagascar et de toute la région ont été mobilisées. N'ayant à ce stade trouvé aucune trace du caboteur ni retrouvé aucun survivant, les secours élargissent la zone de fouilles chaque jour, aussi bien en mer que dans les airs. Un deuxième avion malgache est également attendu en renfort pour intensifier les survols, indique la ministre comorienne des Transports, Yasmine Hassane Alfeine.
Selon les garde-côtes comoriens, les conditions météorologiques étaient stables au moment où l'Azfardath & Windio a pris la mer. Alors que le bateau était équipé de deux moteurs, plusieurs hypothèses techniques sont évoquées pour expliquer sa disparition : surcharge, voie d'eau ou encore chavirement, sans qu'aucune ne soit confirmée. Les autorités préfèrent en effet rester prudentes et rappellent que « la priorité est [toujours] de retrouver des traces de l'embarcation », pour reprendre les termes de Yasmine Hassane Alfeine.