Le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko a eu mercredi un entretien avec son homologue de Singapour, Lawrence Wong, au cours duquel les deux dirigeants ont évoqué les possibilités de renforcer la coopération entre les deux pays, a appris l'APS de source diplomatique sénégalaise, jeudi.
Les deux hommes se sont rencontrés mercredi en marge de l'ouverture officielle du Forum économique mondial délocalisé à Tianjin en Chine.
Ils ont échangé, à cette occasion, sur le potentiel de coopération existant entre leurs deux pays.
Le Premier ministre sénégalais a insisté sur le fait que son pays, bénéficiant d'une position géographique idéale à la pointe occidentale du continent africain et reconnu pour sa stabilité dans un monde en perpétuelle changement, constitue un atout pour tout investisseur.
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"Le développement fulgurant de Singapour est la preuve qu'il est bien possible de se développer sans disposer de matières premières", a souligné Ousmane Sonko, insistant sur le fait que le continent africain est appelé à devenir "un immense marché pour le monde et une force motrice de croissance".
Selon une note émanant de la représentation diplomatique sénégalaise à Pékin, lors de cet entretien, M. Sonko a confié à son homologue que Singapour peut trouver sa place en Afrique et particulièrement au Sénégal.
Après avoir exposé l'Agenda de transformation nationale du Sénégal, la "Vison 2050" et la Stratégie nationale de développement, le chef du gouvernement sénégalais a vanté l'environnement des affaires dans son pays, classé parmi les pays accueillant le plus d'investissements directs étrangers en Afrique de l'Ouest francophone, selon la même note.
Le Premier ministre singapourien a proposé d'accueillir d'abord une délégation sénégalaise dans son pays, afin d'explorer les opportunités d'investissements.
Il considère que les deux pays, dans le cadre de leur coopération, doivent accorder la priorité à des domaines tels que les énergies renouvelables, l'économie numérique et l'assistance technique.
A l'issue des échanges, les deux parties ont convenu d'approfondir les échanges sous la forme d'un dialogue de haut niveau, d'une grande commission mixte ou d'une commission intergouvernementale dont les modalités seraient définies par les ministères des Affaires étrangères des deux pays, a rapporté la source.
