Afrique Centrale: L'accord de principe entre la RDC et le groupe AFC/M23 peine à se concrétiser

Déclaration de principes entre les représentants du gouvernement congolais et ceux de l'Alliance Fleuve Congo/Mouvement du 23 Mars
29 Juillet 2025

Le 19 juillet dernier, la République démocratique du Congo et le groupe politico-militaire AFC/M23 ont signé un accord de principe à Doha au Qatar. Dix jours après, les choses peinent à se concrétiser.  

Cela fait exactement dix jours que la République démocratique du Congo, représentée par Sumbu Sita Mambu, et le groupe AFC/M23, par son secrétaire exécutif Benjamin Mbonimp, ont signé à Doha, au Qatar, un accord de principe.

Cet accord de principe visait essentiellement à restaurer la paix par l’instauration d’un cessez-le-feu. Mais c’est sans suite conséquente après plusieurs jours.

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En effet, le cessez-le-feu n’a jusque-là pas été respecté. Pour preuve, des affronts ont eu lieu ces derniers jours et les deux parties se rejettent mutuellement la faute.

Aussi, la RDC et le groupe AFC/M23 avaient opté pour la mise en place d’un mécanisme conjoint de surveillance et de vérification, dans l’optique de définir les modalités du cessez-le-feu et garantir sa concrétisation et son application. Dix jours après, il n’y a toujours pas d’avancée majeure, l’accord ne semble pas être respecté. D’après Rfi, le groupe AFC/M23 a proposé la « création d’une zone tampon ».  Sauf que la RDC n’a pas validé cette proposition.

Le média français révèle aussi que la Monusco n’a pas bougé dans ses initiatives. Elle « devait participer au mécanisme de vérification, avec ses moyens aériens, notamment les drones ».

Au nombre des éléments qui n’ont toujours pas bougé jusqu’ici, il y a également la libération des prisonniers. Les échanges qui ont récemment eu lieu avec le Comité international de la Croix-Rouge n'ont pas encore donné de résultats.

D’après les récentes informations, le groupe politico-militaire a remis aux Qataris une liste de 780 prisonniers à libérer. Le Mouvement pourrait s’inscrire dans un impératif de non-retour à Doha sans la libération de ses prisonniers, bien que Kinshasa veuille procéder au cas par cas.

De leur côté, les Qataris à la médiation entendent faire pression sur les deux parties dans la volonté de restaurer et de préserver la paix. La prochaine rencontre des parties en présence du médiateur est prévue au 8 août 2025 à Doha pour un accord final.

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