Centrafrique: Optimiser la richesse nationale pour une prospérité durable

Des gens à un marché à Bangui, en République centrafricaine.
communiqué de presse

BANGUI — Selon un récent rapport de la Banque mondiale, l'économie de la République centrafricaine connait une reprise modérée, avec une croissance estimée à 1,5 % en 2024, après deux années de faible progression. Cette amélioration découle principalement d'une production agricole stable, d'avancées dans l'agro-industrie et la bonne tenue des activités tertiaires, soutenue par une amélioration de la fourniture d'énergie à la fin de 2024.

La huitième édition des Cahiers économiques de la République centrafricaine relève néanmoins, un degré élevé d'incertitude et des risques qui pourraient affecter la croissance à l'avenir, comme les pénuries de carburants, les coûts énergétiques élevés, la sécurité encore fragile, les élections à venir, ou encore le resserrement des marchés financiers.

Selon le rapport, la République centrafricaine devrait connaître une croissance économique positive en 2025, avec un taux estimé à 2,7 % - et qui pourrait doubler d'ici 2027, si les autorités poursuivent la mise en oeuvre des réformes et réalisent les investissements nécessaires pour accélérer les progrès dans l'approvisionnement en énergie, le développement de l'agro-industrie et la promotion des services privés.

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« Il est urgent de poursuivre la mobilisation des ressources, notamment par une meilleure fiscalisation des secteurs du carburant et des mines, ainsi que par la modernisation du système fiscal des contribuables à travers le projet E-tax », a déclaré Guido Rurangwa, Représentant résident de la Banque mondiale en République centrafricaine.

Le rapport souligne l'importance de la richesse multidimensionnelle du pays englobant le capital naturel, produit et humain, et propose des stratégies pour en tirer parti en vue d'une croissance durable et inclusive. « La République centrafricaine pourrait maximiser sa richesse totale en valorisant mieux ses ressources, en développant l'écotourisme, en améliorant son agriculture et en assurant une gestion optimale des pâturages, tout en garantissant la protection des écosystèmes clés », a déclaré Robert Utz, économiste principal à la Banque mondiale.

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