Gabon: Motocyclettes et tricycles prolifèrent à Libreville sous l'indifférence générale

LIBREVILLE — Les "deux roues" prolifèrent depuis ces dernières années au sein de la capitale gabonaise, Libreville. Jadis très rares, ils font aujourd'hui partie du panorama de la circulation routière. Et les dangers sont bien là.

La montée en flèche des motocyclettes et autres tricycles destinés à la livraison des marchandises et des aliments, et utilisés accessoirement pour se déplacer, représente le quotidien de la ville de Libreville prise d'assaut par ces moyens de locomotion qu'on trouve nombreux en Afrique de l'Ouest et au Cameroun, pays voisin en Afrique Centrale.

Si quelques motos à partir de 125 cm3, 250 cm3 et au delà jalonnent les rues et les alentours de Libreville, leur prix élevé en limitait le nombre. Depuis 2020, les "petites" motos ont conquis le terrain et les risques de circulation deviennent nombreux car ils se faufilent et déambulent à grande vitesse sans pour autant respecter le code de la route.

Les livreurs de marchandises courent après la rentabilité, le chiffre d'affaires, qui leur permettraient d'accroitre leur gains.

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Mais au bout du compte, par temps de pluies, les accidents sont nombreux et la réglementation de ces moyens de transport s'impose.

S'il est difficile de recense le nombre de "deux roues" à Libreville, on risquerait sans se tromper qu'elles pourrait atteindre quelques centaines.

Les accidents des motos sont fréquents depuis peu et leur nombre devrait augmenter encore au cours des prochains mois.

Déjà, dans la zone industrielle d'Oloumi ou au quartier Derrière l'hôpital, les premiers magasins de vente de motos et de pièces détachées sont apparus. Dans le prolongement, il est possible de trouver dans la capitale et les environs, des ateliers de réparation et d'entretien de ces "deux roues".

Si l'on n'y prend pas garde, la circulation sera confuse d'ici fin 2026 avec en parallèle l'augmentation du parc automobile, objet de nombreux "bouchons" qui rendent les usagers pas du tout courtois aux heures de pointe.

Il n'est pas incohérent de penser que dans quelques années, des motos-taxis viendront plomber la circulation routière.

Si la conduite et la capacité des conducteurs sont mises en cause dans des accidents, le non-respect du code de la route, les dépassements sans avertissement sont constatés sur le bord de mer.

L'excès de vitesse, les manoeuvres imprévisibles et la course effrénée entre conducteurs de motos sont les maux qui mineront le quotidien à Libreville et bientôt à l'intérieur du pays.

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