Congo-Brazzaville: Droits de l'Homme - Le gouvernement réaffirme ses priorités

À l'occasion de la Journée internationale des droits de l'Homme célébrée chaque 10 décembre, le ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion des peuples autochtones, Aimé Ange Wilfrid Bininga, a livré une déclaration solennelle qui rappelle la portée universelle de cette commémoration devenue un repère marquant la volonté de l'humanité à respecter la dignité humaine.

En s'associant à la communauté internationale qui célèbre cette Journée cette année sur le thème "Droits humains, nos essentiels de tous les jours", la République du Congo réaffirme ses engagements en faveur de la liberté, de l'égalité et du respect de toute personne. Un engagement, souligne le ministre Aimé Ange Wilfrid Bininga, en cohérence avec la vision impulsée par le chef de l'État, Denis Sassou N'Guesso, pour qui la paix et la sécurité constituent les fondations indispensables à l'exercice réel des droits humains.

Au nom du gouvernement, le ministre a insisté sur le fait qu'aucun progrès n'est possible sans un État doté d'un cadre juridique conforme aux standards internationaux; d'une société civile dynamique et de mécanismes effectifs de recours. Cette architecture, a-t-il affirmé, doit permettre de faire du Congo un pays « où la justice est effective, où les libertés sont garanties, où les institutions inspirent confiance ».

Dans cette dynamique, le gouvernement entend accroître l'efficacité du service public de la justice, renforcer les instruments juridiques, mais aussi consolider la protection des droits fondamentaux considérés comme « le cadre idéal qui permet à chaque femme, chaque homme, chaque enfant de vivre dans la dignité ». Ces réformes en cours touchent notamment le secteur judiciaire, avec le renforcement du cadre légal, la formation du personnel et l'amélioration des conditions de détention.

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Le Garde des sceaux a également mis en avant la tenue régulière des sessions criminelles dans les cinq Cours d'appel du pays, une mesure destinée à lutter contre le grand banditisme et à réduire les arriérés judiciaires. La session ouverte le 24 novembre vise à juger plus de 250 affaires, dont certaines impliquent des mineurs.

Selon lui, le gouvernement réaffirme son action dans les secteurs sociaux essentiels. En éducation, des infrastructures sont en construction en milieu urbain et rural afin de réduire les disparités et garantir la scolarisation de tous les enfants. En santé, des programmes élargis sont déployés pour prévenir la mortalité maternelle et infantile et faciliter l'accès aux soins.

Enfin, le ministre a salué les avancées majeures en matière de genre dans le pays qui s'est doté d'un cadre juridique « révolutionnaire », reconnu par la communauté internationale, pour lutter contre les violences conjugales, la traite des personnes et toutes les formes de discrimination envers les femmes et les enfants. En conclusion, cette journée rappelle au pays son devoir permanent, à savoir faire vivre, au quotidien, les droits humains comme socle de cohésion, de justice et de progrès social.

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