Congo-Brazzaville: Droits humains - Clap de fin pour la première édition du Festival slam à Brazzaville

La clôture, le 10 décermbre, à l'Institut Bana Moyi de la première édition du Festival slam pour les droits humains a coïncidé avec la commémoration de la journée internationale des droits de l'Homme.

Trois jours durant, l'espace culturel du quartier Ex-Télé a vibré au rythme du slam, de l'expression citoyenne et de l'engagement artistique entièrement tourné vers la défense de la dignité humaine.

Lors de la cérémonie de clôture, le directeur exécutif du Centre d'actions pour le développement (CAD), Trésor Nzila, a rappelé avec force « l'importance de l'être humain, de la justice et de la dignité » au sein de la République. Il a invité les organisations de la société civile ainsi que le gouvernement à redoubler d'efforts pour garantir le respect effectif des droits humains au Congo, soulignant que l'art peut aussi être un puissant moteur de conscience et de mobilisation.

Trois jours d'art, de plaidoyer et de patriotisme

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Les artistes slameurs qui se sont succédé sur les scènes du festival ont livré, tout au long de ces trois jours, des textes engagés sur des thématiques tels que: droits des femmes et des enfants, patriotisme, panafricanisme, identité culturelle, retour à l'authenticité, mais aussi critique sociale et appel à la responsabilité citoyenne.

Entre dénonciation, sensibilisation et transmission, leurs prestations poétiques ont conquis le public, mêlant émotions fortes et réflexions civiques. Parmi les moments marquants, l'actuel champion d'Afrique de slam, Aris, a captivé l'auditoire par une performance saluée par des acclamations prolongées.

Le concours « Voix Libre », organisé en marge du festival, s'est conclu par la remise des prix aux gagnants. Ces derniers ont reçu des distinctions allant d'un enregistrement studio à la réalisation d'un clip vidéo, en passant par un accompagnement médiatique et un trophée officiel du festival.

Cette première édition du Festival slam pour les droits humains, initiée par le CAD, se referme sur une note d'espoir et de mobilisation. Elle a réussi à créer un espace où l'art et l'engagement citoyen se rencontrent, rappelant que la parole poétique peut être un levier puissant pour défendre les libertés fondamentales et promouvoir une culture de paix et de justice.

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