La route d'Ambohimiandra, située en face du Collège d'enseignement général (CEG), est fortement endommagée et transformée en un vaste trou rempli d'eau boueuse. La zone est simplement délimitée par un ruban de sécurité rouge et blanc, fixé à quelques piquets. Autour du trou, le revêtement routier est complètement arraché, laissant apparaître la terre et les graviers.
La situation se dégrade de jour en jour. Malgré plusieurs réparations par le passé, la chaussée est aujourd'hui quasiment impraticable. Selon les riverains, « des travaux de la Jirama auraient fragilisé davantage le revêtement, qui s'affaisse par endroits ».
Cette route en mauvais état est à l'origine d'importants embouteillages sur les axes venant d'Ankadidratombo, Mandroseza, Ambanidia et Ambatoroka. Même si des tentatives de rebouchage sont parfois effectuées, les dégradations réapparaissent rapidement. Le trajet Mandroseza-Ambohimiandra peut désormais prendre plus de deux heures, notamment aux heures de pointe. La portion située devant le CEG Ambohimiandra est particulièrement touchée, et les habitants tirent la sonnette d'alarme depuis longtemps.
Stressante
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« Aux heures de pointe, c'est ingérable », témoigne Miangola Ramaroson, qui emprunte régulièrement cet axe. « Les embouteillages durent parfois plus d'une heure pour parcourir à peine quelques centaines de mètres. On perd un temps précieux chaque jour, et la situation devient de plus en plus stressante, surtout pour ceux qui doivent se rendre au travail ou à l'école », poursuit-elle.
« Nous sommes actuellement en train de trouver des solutions avec la Commune Urbaine d'Antananarivo pour la réhabilitation des routes dégradées dans la capitale », indique une source auprès du ministère des Travaux publics. De son côté, le président de l'Assemblée nationale, Siteny Randrianasoloniaiko, annonce que cent entreprises malgaches seront mobilisées pour réhabiliter les routes laissées à l'abandon depuis plus de sept ans. Selon ses déclarations, les travaux de réfection des routes nationales devraient démarrer avant la fin de la saison des pluies.
