À Andé, un village situé à une centaine de kilomètres au nord d'Abidjan, au moins neuf personnes sont décédées à la suite d'une intoxication alimentaire, depuis le 12 décembre. Ces toxi-infections alimentaires collectives sont récurrentes en Côte d'Ivoire. Explications.
En Côte d'Ivoire, une intoxication alimentaire collective a fait au moins neuf morts, dont huit enfants, dans le village d'Andé, proche de la ville d'Adzopé, à une centaine de kilomètres au nord d'Abidjan.
Près de 100 habitants ont dû être hospitalisés depuis le 12 décembre dernier. Les victimes ont toutes consommé de la bouillie de maïs. Les incidents du genre sont réguliers.
On les appelle les Tiac : ces toxi-infections alimentaires collectives sont récurrentes en Côte d'Ivoire. Au moins cinq évènements du genre avaient été recensés pour la seule année 2023, avec 32 décès à déplorer. Parmi eux, neuf enfants avaient ainsi péri dans le village de Niangban, près de Bouaké (centre du pays) en septembre de cette année-là. Eux avaient consommé de la bouillie de maïs contaminée à un herbicide.
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Selon le ministère ivoirien de la Santé, le manque d'hygiène et l'utilisation mal contrôlée de pesticides font partie des causes souvent identifiées dans ces drames.
La toxi-infection alimentaire collective d'Andé est donc le dernier incident en date. L'enquête épidémiologique est encore en cours selon le directeur de la santé de la région d'Adzopé. En attendant les résultats, le gouvernement appelle les habitants de la zone à respecter les mesures d'hygiène alimentaire. Au moins huit patients sont encore hospitalisés. Parmi eux, un enfant transféré à Abidjan.