Un atelier national a réuni, du 8 au 12 décembre, à Grand-Bassam, plusieurs acteurs directement engagés dans la lutte contre le changement climatique, allant des représentants de ministères sectoriels au secteur privé en passant par la société civile et les institutions de recherche.
Tous membres du groupe de travail dénommé Afat (Agriculture, foresterie et autres affectations des terres), les participants ont été formés aux méthodologies du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) pour une meilleure transparence climatique dans les secteurs concernés.
Organisée conjointement par le ministère de l'Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, le projet Transition bas carbone mis en œuvre par Expertise France et la Fao à travers le programme Scala, la session avait pour objectif d'accélérer l'opérationnalisation du Système national de transparence climatique (Sntc).
De manière concrète, il s'agissait de poser les bases garantissant la production de données climatiques fiables, cohérentes et comparables, afin de suivre efficacement les politiques d'atténuation et d'adaptation inscrites dans les Contributions déterminées au niveau national (Cdn), et ce conformément aux dispositions de l'Accord de Paris signées par la Côte d'Ivoire.
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« En consolidant la coordination institutionnelle et en élevant la qualité de ses données, la Côte d'Ivoire ancre durablement sa politique climatique dans une dynamique de transparence, de redevabilité et d'efficacité, s'alignant sur les meilleurs standards internationaux », a souligné Frédéric Zakpa, coordinateur national en charge de la mise en œuvre des Cdn au ministère de l'Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique.
L'organisation de cet atelier a permis à la Côte d'Ivoire de franchir une étape décisive dans l'opérationnalisation de son Système national de transparence climatique.