Le football africain n'est plus seulement un sport. Il devient un langage expressif universel et véhicule d'identité ou du branding national.
Au-delà des compétitions, certains Etats utilisent le ballon rond pour renforcer leur image au-delà des frontières. L'objectif étant d'attirer des partenaires et assurer leur place sur la scène internationale.
Les infrastructures sportives comme les stades, les académies et les compétitions sont devenues des instruments très efficaces de soft power, capables de transformer la perception d'un pays avec efficacité que des discours politiques.
Les stades comme vitrines
Suivez-nous sur WhatsApp | LinkedIn pour les derniers titres
La construction et modernisation des stades n'est pas uniquement ne sont plus qu'au bénéfice du foot, uniquement. C'est aussi une affirmation, mieux une déclaration de puissance culturelle. C'est un outil puissant de la communication institutionnelle.
Avec l'inauguration du stade d'Olembe au Cameroun pour la CAN 2021, le pays de Paul Biya a voulu montrer sa capacité à accueillir un événement continental de grande envergure. Malgré les polémiques sur les retards et les coûts, l'infrastructure reste quand même un symbole de fierté nationale, un véritable prestige.
Au Sénégal, le stade Abdoulaye Wade, flambant neuf à Diamniadio, s'est imposé comme un hub sportif régional. Cette infrastructure est pensée comme un outil de diplomatie, car elle accueille des matchs internationaux et est présentée comme une vitrine du dynamisme Sénégalais.
Le Maroc, cas d'école
Le Maroc s'illustre dans ce domaine comme véritable stratège de la diplomatie sportive et culturelle. Dans un continent où le ballon rond est en déphasage des réalités modernes, le royaume chérifien a choisi d'en faire un instrument stratégique de son rayonnement à l'international.
A travers les Infrastructures modernes, les académies de formation et de performance de de ses joueurs sur la scène mondiale, avec notamment des victoires sur les grandes nations du football (Espagne, Portugal...) ayant fait grandir l'aura du Maroc sur melbet télécharger et d'autres bookmakers.
Ce pays du Maghreb s'illustre désormais non seulement comme une puissance sportive et culturelle, mais aussi un endroit sûr et hostile aux troubles.
Le pays a investi massivement dans des stades aux standards internationaux. La rénovation et la modernisation des stades Mohammed V et Moulay Abdellah, sont plus éloquentes que les discours politiques pour prouver la montée en puissance du Maroc.
Ces infrastructures ne sont pas seulement des lieux de sport, elles sont des outils de communication tacite, présentant un Maroc moderne, organisé capable d'accueillir n'importe quel événement international.
Compétitions comme instruments de rayonnement
Gagner l'organisation d'une compétition continentale ou mondiale est une manière efficace de placer le pays sur la carte.
La CAN est devenue enjeu politique que sportif. Ayant gagné l'organisation de cette compétition, le Maroc veut renforcer, mieux créer son image de pays stable, moderne et influent en Afrique.
En organisant la coupe du monde en 2010, l'Afrique du Sud a utilisé le football pour affirmer son statut de puissance émergente et pour montrer une image post-apartheid ouverte et invlusive.
De tels événements attirent les médias internationaux, les sponsors et les touristes offrant une visibilité hors pair.
Le soft power du football africain se traduit par des alliances stratégiques. Le sport devient ainsi un levier économique et politique permettant aux pays permettant aux pays d'attirer les partenaires et de construire une identité internationale.
Chaque match joué est une bataille pour l'image et l'influence.