Tunis — L'agenda de cette rencontre comprend des discussions sur l'établissement des bureaux du Secrétariat du CBFF au sein de la Banque africaine de développement (BAD) à Tunis, et à Yaoundé et Kinshasa, et des décisions entourant les projets soumis pour financement suite au premier appel de propositions lancé en juin 2008 pour des projets devant aider les communautés locales à développer des styles de vie en harmonie avec la préservation des forêts du bassin du Congo.
Le CBFF vise à la réduction des gaz à effet de serre et à la réduction de la pauvreté par la diminution du taux de déforestation du bassin du Congo. Le CBFF va soutenir des projets des gouvernements éligibles, des institutions de la société civile et du secteur privé ainsi que des partenariats liés à des initiatives innovantes et porteuses de changement axées sur le renforcement des capacités en matière de gestion durable des forêts ;
la réduction des émissions découlant de la déforestation et de la dégradation ; l'amélioration des conditions de vie des communautés ; et le développement économique fondé sur l'utilisation durable de la forêt.
Paul Martin, ex Premier ministre du Canada, et Wangari Maathai, Prix Nobel de la paix, co-présidents du Conseil des Gouverneurs, vont diriger les discussions qui impliqueront aussi Emmanuel Bizot, président du Commission des forêts d'Afrique centrale (COMIFAC), Louis Sylvain Goma, secrétaire-exécutif de la Communauté économique des États d'Afrique Centrale (CEEAC), la Commission des forêts d'Afrique centrale, et des représentants de la société civile et des partenaires. La Banque africaine de développement (BAD) sera représentée par Zeinab El Bakri, vice-présidente.
Le Conseil des Gouverneurs du CBFF va aussi rencontrer José Endundo, ministre de l'Environnement, de la Conservation de la nature et du Tourisme de la RDC, des représentants de la société civile et des partenaires techniques et financiers basés en RDC.
La BAD a été choisie pour abriter le Fonds forestier du bassin du Congo, qui bénéficie actuellement d'une contribution initiale de 200 millions de dollars du Royaume-Uni et de la Norvège. La participation active de la Banque à la création du fonds est l'illustration de son engagement à assurer la protection de l'environnement en donnant la priorité à la préservation du patrimoine écologique régional en tant que facteur clé de la croissance économique.