Les Assemblées annuelles de la BAD sont sans impact en termes d'émissions de carbone.

Les émissions de CO2 des assemblées annuelles sont dues aux déplacements en avion, au transport locaux, à l'utilisation de papier, la consommation d'énergie et le logement dans les hôtels.

Comme ces activités ne peuvent pas être évitées, il est courant de contrer ces émissions par des mesures sur le marché du carbone. Le montant qu'une ONG reçoit en vendant des certificats de réduction volontaire est utilisé pour implanter des projets de réduction des gaz à effet de serre dans les pays en développement.

En somme, la tonne d'émissions de CO2 émis lors des Assemblées annuelles sera réduite d'une même quantité ailleurs sur le continent, notamment à travers un projet qui permettra de remplacer l'utilisation d'une source d'énergie au diesel par une énergie renouvelable. De ce fait, les émissions émises sont compensées par une réduction équivalente.

La BAD a identifié une ONG dans ce domaine, Atmosfair, qui a été une pionnière de cette activité de compensation des émissions de carbone. En fait, Atmosfair est la seule ONG conduisant des projets de ce type en Afrique en utilisant le rigoureux standard CDM Gold (Clean Development Mechanism / Mécanisme de développement propre).

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Sebastien Veit