Tunis — Il s'agit principalement d'un programme d'appui ciblé à la balance des paiements couplé à des engagements du Gouvernement pour allouer la contrevaleur en monnaie locale des ressources en devises à des dépenses urgentes du budget 2009. Le programme sera mis en Å"uvre sur un an au maximum à partir de mai 2009.
Le programme a été formulé en étroite coordination avec les principaux bailleurs de fonds du pays dont le FMI et la Banque mondiale. Il est en ligne avec la Lettre de politique du Gouvernement pour atténuer l'impact de la crise financière internationale et sa conception a pris en compte les directives en matière de réponse de la Banque à l'impact économique de la crise financière.
Le programme d'urgence a pour but ultime de contribuer au maintien de la stabilité économique et de l'ordre social. Il a pour objectif spécifique d'atténuer à court terme les impacts de la crise financière internationale sur l'économie congolaise. Les objectifs opérationnels sont la facilitation de l'approvisionnement en marchandises et produits importés de première nécessité ; et la facilitation du financement de dépenses prioritaires urgentes du budget 2009.
Les résultats attendus de ce don sont :
le renforcement des réserves internationales de la Banque centrale du Congo (BCC) et la disponibilité de marchandises importés de première nécessité;
la réalisation de certains repères clés pour l'atteinte du point d'achèvement de l'Initiative pour les pays très endettés (IPPTE) renforcée d'ici fin 2009 ;
la réalisation en 2009 du plan d'urgence de sortie de crise de la Société nationale des chemins de fer du Congo (SNCC), entreprise publique stratégique pour la reprise économique et la stabilité sociale;
le paiement plus régulier en 2009 des salaires des enseignants du primaire et secondaire ;
et le paiement plus régulier en 2009 des factures d'eau et d'électricité des entités publiques.
Les perspectives économiques de la RDC se sont sensiblement dégradées depuis septembre 2008 en raison de deux chocs exogènes, soit la crise financière internationale qui s'est doublée d'une crise économique aigue ; et la résurgence des conflits à l'Est du pays qui a entrainé une crise humanitaire avec le déplacement de 250 000 habitants et des tensions sur les finances publiques et les réserves internationales de change.
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Yvan Cliche