Dakar — « Une sortie rapide (de la crise financière) dépendra de plusieurs facteurs : l'étendue des impacts sur la stabilité macro-économique, le climat des investissements et les progrès dans le domaine des infrastructures. En particulier, le maintien du développement des infrastructures en ce contexte de chute des investissements privés et de baisse des revenus nationaux sera critique pour une sortie plus rapide de la crise », a dit M. Kaberuka.
Dans le présent contexte, le président conseille aux pays africains d'accélérer les progrès enregistrés en matière de gouvernance, pour mieux se positionner en vue d'une reprise potentielle.
Il a rappelé que la BAD a répondu promptement à la crise financière et économique, en portant la voix de l'Afrique auprès des instances internationales de décision, dont le G20; et en intensifiant sa coopération avec les autres banques multilatérales de développement pour mettre en commun le plus de ressources possibles et avoir le plus d'impacts au profit des pays en difficulté.
« Il n'y a aucun doute que l'impact de la crise financière sur l'Afrique constitue un net recul. Cependant, notre conviction profonde est que les perspectives économiques pour l'Afrique demeurent bonnes, si toutefois nous affrontons cette crise d'une manière coordonnée, tout en demeurant axé sur nos besoins à long terme. »
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